LISTE LOUIS GARNIER "POUR UN PROJET
SANS DETOURS"
COMMUNE DE BOURG- ST- MAURICE
REPONSES AU
QUESTIONNAIRE VIVRE EN TARENTAISE
1. Préservation des espaces naturels
1.1 .D’une manière globale contrôler
la circulation des engins motorisés par :
- l’application
de la loi,
- la pose de
panneaux rappelant la législation, avec la pose de barrières en chicane sur les
accès sentiers.
- Ces mesures doivent être complétées par une action en continu de la police municipale et des
actions "coup de poing", inter–services (police
municipale, gendarmerie, ONC, ONF, PNV, etc…).
- Cependant les accès aux alpages,
chalets, autres propriétés ou exploitations professionnelles doivent être garanties sans restriction à leurs
propriétaires et exploitants.
1.2 .Pour Les
Chapieux, continuer les actions existantes : navette pour la ville
des Glaciers.
1.3. Pour, Les Cinq Lacs, mettre en service, durant l’été,
une navette depuis l’OT de BSM. Pose de barrières qui empêchent
véritablement l’accès au site, au-delà du Fort 2OOO. Travailler avec l’espace
Mt Blanc.
1.4. La création
de pistes d’alpage doit faire l‘objet de cahiers des charges stricts. En ce
domaine, la création d’une AFP, permettrait de reconquérir des terres à moyenne
altitude , sans avoir à équiper l’étage
alpin par des aménagements lourds et impactants, utilisés sur une période très courte de
l’année( Ex : piste des Sapieux ou piste des Cinq Lacs).
1.5. La mise en défends ( sites classés)
ne peut être envisagée que dans le cadre d’un schéma global à l’échelle
de la Tarentaise, pour éviter de focaliser la fréquentation sur un site ou deux, ce qui mènerait à des situations
très difficiles à gérer, et contraires à l’objectif recherché.
2. Objectif zéro pesticides.
2.1. Question trop
limitative. Il faudrait aborder aussi la question des désherbants, des engrais,
et de l’arrosage.
2.2. Pour aller vers des
pratiques plus douces :
- s’orienter vers des types de plantations
et de fleurissement beaucoup plus rustiques et moins gourmandes.
- opérer un
désherbage par la technique thermique
- diminuer
l’utilisation d’engrais par la construction d’une plateforme de compostage pour
déchets verts (Site du projet du Verger de Hte Tarentaise à Hauteville).
3 et 4. Mitage de l’espace et habitat.
3.1. Lorsque la
commune a la maîtrise foncière, nous envisageons de créer des hameaux (et non
pas des lotissements classiques) pour la population locale, avec des
mesures antispéculatives, et un tissu urbain dense (maisons individuelles
mitoyennes, mini- immeubles, silos à voitures etc…). Le site prioritaire retenu
correspond à 4 hectares sous la gare
d’Hauteville.
Ailleurs, les outils échappent à la collectivité, d’autant que
le PLU a été voté en 2007.
3.2. Economiser aussi
l’espace en construisant en
souterrain d’une part, parkings et infrastructures routières, et d’autre
part en construisant la ville sur la ville par l’optimisation les bâtiments
communaux existants (Ex : Projet de l’Hôpital St Michel transformé en un
lieu de rencontre intergénérationnel).
5. Consommation eau et amélioration du traitement des
eaux usées.
5.1. La maîtrise de
la consommation en eau peut être réalisée
- dans le cadre
d’opération d’urbanisme menées par la commune (voir ci-dessus), avec des normes
HQE (ex : récupération des pluvials des bâtiments).
- avec des
techniques florales plus rustiques et adaptées
- avec
l’adoption par les agriculteurs de systèmes d’arrosage par brumisateurs fonctionnant
la nuit (au lieu des asperseurs par canons)
5. 2. Le geste d’éco-
citoyenneté de chaque consommateur par contre, est beaucoup moins dans le champ
d’action directe d’une collectivité (sinon par la communication et la
tarification).
5. 3. Pour les eaux
usées, la Step de BSM va passer à
65 000 équivalents habitants.
5.4. Sur les réseaux
d'eau usées, installer des dégrilleurs à l'aval des stations des Arcs. Ces
dispositifs ont pour but de piéger les solides qui obstruent les
collecteurs. Sur le versant d 'Hauteville, ce type de pollution
est récurrent, à partir des regards qui fonctionnent alors comme des trop
pleins (Ex: 3 pollutions avérées du ruisseau de l'Eglise, depuis
1995). Cette mesure encore réitérée en 2006 par "Lacs et
Torrents" a-t-elle été mise en place?
Lors d’une demande de raccordement industriel (garage, atelier
de peinture, laverie etc …) au réseau, passer avec le demandeur une
convention de déversement, avec le type de rejet et les dispositifs mis en
place. –
5.6. S’associer au
travail des associations de protection de la nature, lorsque celles-ci se
portent parties civiles dans le cadre
d’affaires de pollution.
6. Affichage publicitaire.
L’agglomération
boraine est relativement peu touchée par cette pollution visuelle (sauf la zone
des grandes surfaces). Mais la situation est perfectible, et les communes
disposent d’outils juridiques pour encadrer ce domaine
.
7 . Filière biologique et approvisionnement
local.
La réponse est impossible et resterait trop théorique. En effet,
notre liste est composée entièrement de personnes nouvelles, et nous ne disposons pas de données sur la situation
actuelle. Pour pouvoir avancer des idées sur la réorganisation des circuits, il
faudrait disposer d’un état des lieux.
8. Bilan énergétique.
Oui à ce bilan qui a un double rôle :
- Par la réduction de la consommation, diminuer
les charges de fonctionnement de la
collectivité.
- Montrer
l’exemple et communiquer sur cette action.
9. Propositions pour réduire la consommation énergétique.
9.1. Attention là aussi, à une réponse trop théorique et finalement
démagogique. Il serait facile de répondre : solaire, chaudières à
granulés, à bois déchiqueté etc…. Ce
n’est qu’à partir du diagnostic que des solutions pourront être proposées,
et en les adaptant à la problématique de chaque bâtiment.
9.2. Par contre, nous
sommes pour la suppression de l’éclairage des Deux Têtes (station des Arcs), et
un éclairage à intensité variable sur le réseau municipal.
10. Tri et recyclage.
Le taux de
recyclage, en dépit du système des molochs, est très faible sur la commune (4% aux Arcs. 9 % à BSM). Il faut
envisager plusieurs mesures :
- Publier
régulièrement les performances de tri et les comparer avec celles des autres
communes, pour éveiller la population à une prise de conscience.
- Travailler
avec les écoles.
- Réactiver
les ambassadeurs du tri pour sensibiliser les particuliers et les entreprises.
- Faire contrôler
les chantiers par la police municipale.
-Dans les
appartements locatifs, mettre une notice explicative (voir charte des
locataires).
- Valoriser
les déchets verts par une plateforme de compostage (voir projet du Verger de
Hte Tarentaise).
- La pesée
embarquée (pour les sites où les molochs n‘existent pas) est une idée
attirante, mais elle échoue en Alsace, avec la renaissance de décharges
sauvages (Raison : manque de civisme du citoyen français).
11. Le covoiturage.
Il est inscrit dans
notre programme : lieu géographique et site internet.
12. Police municipale.
Voir plus haut. Elle
est trop cantonnée aux fonctions
urbaines. Elle doit assumer aussi le
rôle de garde- champêtre.
"Au vu de votre questionnaire,
et de nos réponses, il est urgent de mettre en place un SCOT. Une
vision globale des problématiques, à l'échelle de la Tarentaise, doit
s'imposer, sinon la somme des incohérences déjà constatées, risque d'être très
pénalisante pour l'avenir de ce territoire ".
Fait à Bourg- St- Maurice, le 24
Février 2008.